Orne : déménagement du local CFDT de Flers à la Ferté-Macé, c’était légal

Le transfert du local de Flers à La Ferté-Macé était légal.
Le transfert du local de Flers à La Ferté-Macé était légal. ©Actu.fr , photo d’illustration.

Pour rappel, le directeur des ressources humaines du conseil départemental de l’Orne avait décidé le 30 janvier 2017 de « transférer » le local syndical de la CFDT Interco de l’Orne « dans les locaux de l’agence départementale des infrastructures routières de La Ferté-Macé« , c’est-à-dire à « 27 km » du local que le syndicat occupait « depuis 2009 ». 

À lire aussi

Relations conflictuelles

Le Département avait à l’époque pris cette décision afin de « mettre fin à des relations conflictuelles entre l’un des représentants syndicaux et la responsable de la circonscription d’action sociale de Flers » et à des « dysfonctionnements (…) affectant les conditions de travail des représentants syndicaux ».  Ces derniers se plaignaient d’ailleurs des « entrées intempestives d’usagers de ce service [d’action sociale] à l’intérieur du local » et de « nuisances sonores ». 

À lire aussi

Une proposition de local à Alençon

Mais devant la cour administrative d’appel de Nantes, le syndicat avait également fait valoir en vain que « le transfert du local syndical » empêchait « les agents en poste à Flers de consulter leurs représentants syndicaux ». Mais cela n’est « pas établi », juge le Conseil d’Etat dans un arrêt en date du 19 décembre 2022 qui vient d’être rendu public.

« Le nouveau local attribué par le Département de l’Orne, à usage de bureau, est situé dans l’enceinte d’un bâtiment administratif de cette collectivité et comporte l’ensemble des équipements indispensables à l’exercice de l’activité syndicale » confirme la plus haute juridiction administrative d’appel française. Par ailleurs il est « constant que le syndicat CFDT Interco de l’Orne n’a pas donné suite à une proposition d’implantation de son local au siège départemental à Alençon ».

À lire aussi

« En se fondant sur ces différents constats pour juger que la décision (…) n’a [pas] méconnu (…) le principe de la liberté syndicale consacré par (…) la Constitution (…) la cour administrative d’appel de Nantes, qui a suffisamment motivé son arrêt, n’a pas inexactement qualifié les faits de l’espèce », considère donc le Conseil d’Etat.

Dans ces conditions, le pourvoi du syndicat CFDT Interco de l’Orne a donc été rejeté. Le syndicat devra en conséquence verser 3 000 € au Département de l’Orne pour prendre en charge ses frais d’avocat.

CB (PressPepper)

Vidéos : en ce moment sur Actu

Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Publicateur Libre dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.

La chronique est produite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’envoyer un message aux coordonnées présentées sur notre site web afin d’apporter des détails sur ce contenu parlant du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Le site cftc-education.fr a pour finalité de créer plusieurs publications autour de la thématique Syndicat de l’éducation nationale publiées sur internet. cftc-education.fr vous propose de lire ce post autour du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Il y aura de nombreux autres articles sur le sujet « Syndicat de l’éducation nationale » dans quelques jours, on vous invite à visiter notre site internet aussi souvent que vous le pouvez.