Malgré l’appel à la grève dans les écoles de ce jeudi 20 octobre, la Ville de Montpellier veut les maintenir ouvertes. Au grand dam des syndicats qui rétorquent : « Un plan de continuité de service, pourquoi pas, mais pas à n’importe quel prix ». Pour les quatre syndicats signataires du communiqué, CGT, FO, UNSA et CFDT, la Ville met en danger les enfants car le taux d’encadrement légal ne sera pas respecté ce jeudi.
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L’intersyndicale dénonce « fermement » les conditions d’accueil dans les écoles durant cette journée d’action : « en effet, il n’y aura pas de responsable dans certains groupes scolaires, un seul animateur pour la charge intégrale du groupe scolaire, sans compter les ratios cantine et TAAC qui seront également au plus bas. »
Un « dialogue inexistant » à la Ville
Au-delà de ce fait, l’intersyndicale, qui a été reçu par la Ville, dénonce « un dialogue inexistant avec les élus et l’administration ». Les organisations syndicales affirment que la Ville qui a repoussé sine die toutes les revendications proposées par les syndicats du pôle Education : « pour rappel, ces revendications qui motivent le mouvement social sont uniquement axées sur les conditions de travail pour tous les métiers des écoles », précise l’intersyndicale.
Les revendications portées pour les agents des écoles :
-Demande de bienveillance pour la prise en compte de l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle ;
-Dérogations et aménagements d’horaires ;
-Rotation des équipes AERS
-Repositionnement de la hiérarchie intermédiaire (RTGS) ;
-Suppression de la fonction « référent de site » ;
-Moyens humains et techniques (respect des taux d’encadrement) ;
-refus que les ATSEM se substituent des AESH (ex-AVS) ;
-Récupération des jours de pénibilité et congés annuel (an cas de maladie) qui puissent être choisis plutôt qu’imposés ;
-Problèmes récurrents de fonctionnement dans les AESH (les centres de loisirs) ;
-Suppression des TAC pour les ATSEM (qui pallient au manque d’animateurs) ;
-Refus de rajout de mission sans concertation (respect des règlements intérieurs).
Taux d’encadrement pas respecté ?
« Le manque de moyens humains et techniques dans les écoles se répercutent sur le bien-être et la sécurité des enfants de la ville de Montpellier », insistent les organisations syndicales qui démentent les propos de la Ville qui assure que les taux d’encadrement sont bien respectés ce jeudi.
« Le DGS de la Ville de Montpellier, Olivier Nys, a maintenu lors de la réunion que les ratios d’agents pour l’encadrement sont respectés et que les syndicats colportent des contre-vérités », s’offusque l’intersyndicale : « les mesures prises par la Ville pour maintenir les écoles ouvertes malgré le conflit social de ce jeudi 20 octobre illustre la politique de la mairie qui campe sur ses positions, n’acceptant aucune des revendications des personnels… Le dialogue social est inexistant. Nous courrons à la catastrophe ! »
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