Manifestation du 11 février contre la réforme des retraites : les syndicats veulent frapper un grand coup

C’est la première fois depuis le début du mouvement que les syndicats organisent des manifestations le samedi, pour permettre à tous ceux qui ne peuvent se mettre en grève de s’exprimer contre la réforme. « Dépasser le million de manifestants ça serait un beau succès », a estimé Laurent Berger. De source policière, on s’attend à une participation comprise entre 600 000 et 800 000 personnes, dont 90 000 à 120 000 à Paris, où le défilé ira de République à Nation. 10 000 forces de l’ordre seront mobilisées partout en France, dont 4 500 à Paris.

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Les trains circulent

Sans appel à la grève, les réseaux RATP et SNCF devraient fonctionner normalement, permettant à tous de venir manifester… ou de partir en vacances, ont souligné les syndicats. Les trois premières journées d’action ont réuni entre 757 000 et 1,27 million de personnes selon les autorités (entre « près de deux millions » et « plus de 2,5 millions » selon l’intersyndicale), sans infléchir l’exécutif, qui tient bon sur la mesure phare de la réforme, le recul de l’âge légal de départ à 64 ans.

Depuis Bruxelles, où il participait à un sommet européen, le président de la République Emmanuel Macron a semblé regarder ailleurs jeudi : « Je souhaite d’abord que le travail puisse se poursuivre au Parlement », « c’est ainsi que la démocratie doit fonctionner », a-t-il dit, avant d’inviter les syndicats à organiser la contestation « dans le calme » et sans « bloquer la vie du reste du pays ».

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« Mépris »

« Cette bataille ne se joue pas dans la rue, elle se joue au Parlement », analysait cette semaine un député Renaissance. « On a les mobilisations les plus fortes depuis le début des années 1990 […] et on a le sentiment y compris parfois dans les interviews […] des membres du gouvernement que tout ça n’existe pas », s’est offusqué Laurent Berger, pointant une forme de « mépris ». Le risque, soulignent les syndicats réformistes, est celui d’une radicalisation de la base, et aussi d’une forme de « désespérance sociale » qui se traduise par un vote d’extrême droite dans les urnes.

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