« Il aurait fallu une prime globale pour tout le monde », a déclaré, ce mercredi, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon sur BFM Business, à propos de Paris 2024. « Il aurait fallu avoir une discussion globale, secteur privé, secteur public, et avoir une anticipation et des discussions qui puissent se passer dans des conditions sereines », selon la secrétaire générale de la centrale syndicale.
Un « problème de méthode »
Le sujet des primes accordées aux personnes travaillant pendant le déroulement des Jeux olympiques touche principalement des entreprises ayant une mission de service public mais aussi des agents de l’État.
La SNCF a enregistré, ce mardi, un mouvement de grève destiné à peser sur les négociations des syndicats avec la direction sur le sujet des primes des cheminots pendant la compétition. En revanche, à la RATP, les négociations sont terminées depuis la semaine dernière. Quant aux policiers et gendarmes travaillant en Île-de-France, l’octroi d’une prime a été décidé dès janvier.
Plusieurs milliers de pompiers ont défilé la semaine dernière à Paris pour exiger une prime alignée sur celle des forces de l’ordre.
Marylise Léon a fustigé un « problème de méthode » sur ce sujet, en estimant que « ça part tous azimuts, chaque ministre part dans son coin en attribuant un certain nombre de primes ».
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