« C’est la première organisation syndicale de notre pays. Elle est incontournable et elle compte le rester. » Ainsi parlait Philippe Martinez devant un millier de militants réunis à Marseille en avril 2016. Le numéro un de la CGT jusqu’à vendredi avait pris le pouvoir en janvier 2015 à la suite de l’affaire Lepaon, du nom du successeur de Bernard Thibault à la tête de la centrale, contraint à la démission à la suite d’un scandale sur son train de vie. Il était alors venu chercher l’onction du congrès de la centrale.
Huit ans après son arrivée au poste de secrétaire général, l’ancien numéro un des métallos CGT quitte sa direction sur un bilan morose. Même si les autres dirigeants syndicaux soulignent le bon fonctionnement du duo Berger-Martinez, chacun prenant soin de respecter l’organisation de l’autre, tous s’accordent sur le fait que c’est désormais le leader de la CFDT qui fixe le tempo.
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