Assurance chômage : Début des discussions avec les syndicats sur la nouvelle réforme

Le contexte n’est pas forcément des plus sereins, entre la grève dans les raffineries qui s’éternise et la journée de mobilisation interprofessionnelle prévue mardi. De quoi entamer les discussions sur la réforme de l’assurance chômage l’arme chargée pour les syndicats. La concertation, qui réunit aussi le patronat et le gouvernement, doit se dérouler « pendant plusieurs semaines » avec des réunions bilatérales et s’achèvera par « une réunion finale le 21 novembre » avec le ministre du Travail Olivier Dussopt, a indiqué le ministère à l’issue de la première réunion ce lundi.

Cette concertation découle du projet de loi portant « mesures d’urgence » en vue du « plein-emploi », adopté la semaine dernière en première lecture à l’Assemblée nationale. Il enclenche la possibilité, à l’issue de la concertation, de moduler par décret l’assurance chômage afin qu’elle soit « plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé », selon les mots d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

Entrée en vigueur début 2023 ?

Sur fond de colère sur le pouvoir d’achat, le gouvernement a exclu de toucher au niveau de l’indemnisation. Restent deux paramètres sur lesquels agir : les conditions d’accès à l’assurance chômage et la durée d’indemnisation. Les syndicats ont redit leur opposition à cette modulation, qui devrait entrer en vigueur dès début 2023, une « usine à gaz » pour Eric Courpotin (CFTC) comme Marylise Léon (CFDT) selon qui elle « ne résoudra en rien les difficultés de recrutement dont les chômeurs ne sont pas responsables ».

Le gouvernement veut agir vite, y voyant une des manières de s’attaquer aux difficultés de recrutement dont se plaignent les entreprises en dépit d’un taux de chômage de 7,4 %. Hubert Mongon (Medef) a d’ailleurs invoqué « un marché du travail extrêmement tendu » pour justifier « cette réflexion qui va dans le bon sens ». Mais Michel Picon (U2P, artisans, commerçants, libéraux) a émis des « doutes », estimant à l’instar des syndicats « plus important de travailler sur la formation et les freins à l’emploi (logement, garde d’enfants, mobilité…) ».

Absente, la CGT a suspendu « toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat » après les réquisitions de grévistes dans les raffineries. Quelle que soit l’issue de la concertation, le dernier mot reviendra au gouvernement, qui pourra changer les règles par simple décret.

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