Réforme des retraites : les syndicats installent le face-à-face avec le gouvernement

Transports, énergie, fonction publique… les différentes branches des syndicats appellent toutes à une mobilisation «massive» à partir du 19 janvier.

À une semaine du premier jour de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats fourbissent leurs armes. À l’image de la CGT Pétrole, qui annonce dès aujourd’hui cinq jours de grève en plus du 19 janvier : le 24 et le 25 janvier, puis le 6, le 7 et le 8 février. Le coordinateur national de la CGT chez TotalEnergies, Éric Sellini, prévient d’ores et déjà que ces grèves pourraient entraîner des perturbations sur le réseau de distribution des carburants dans le pays. Au point d’en manquer à la pompe ? «Tout dépendra de la réponse du gouvernement et s’il entend suffisamment rapidement la protestation qui ne va pas manquer de se faire jour dans l’ensemble du pays», a menacé Éric Sellini sur BFMTV jeudi matin.

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La mobilisation ne se limite pas à la branche pétrolière de la seule CGT. Sur les antennes radio et télévision, jeudi matin, les secrétaires généraux des principaux syndicats ont martelé leur détermination à mobiliser massivement. «On appelle à des manifestations les plus massives possibles le 19 janvier partout en France», a défendu Laurent Berger de la CFDT sur France Culture jeudi matin. Le message a été entendu par les représentants syndicaux du secteur des transports, qui file la métaphore guerrière. À la SNCF, l’intersyndicale CGT-Unsa-SUD-CFDT se dit «prête à lancer la bataille nécessaire» et appelle à «une grève puissante», tandis que la fédération Transports et logistique de Force ouvrière se déclare déterminée à aller «au bout du possible dans ce combat».

De son côté, le gouvernement appelle les syndicats à «ne pas pénaliser les Français» dans leur mobilisation. «Pour les syndicats, c’est un appel à la responsabilité», a déclaré la première ministre en marge d’un déplacement à Disneyland Paris ce jeudi. «Il y a un droit de grève, il y a un droit à manifester», mais «c’est important aussi de ne pas pénaliser les Français», a-t-elle prévenu.

L’exécutif rejette le rapport de force que souhaitent instaurer les différentes fédérations. «Je ne veux pas résumer la situation à un face-à-face entre le gouvernement et les syndicats», a insisté Gabriel Attal, ministre des Compte publics, sur BFMTV jeudi matin, refusant en bloc l’expression de «bras de fer». Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran redouble d’efforts de son côté pour calmer le jeu. Invité sur France 5 mercredi soir, il a fait part de «son profond respect pour la mobilisation citoyenne, syndicale, qui fait partie de la constitution», insistant sur le fait qu’il ne fait «aucun reproche» aux représentants syndicaux. Les mots étaient beaucoup plus durs en revanche à l’adresse de l’opposition politique, en particulier au Parlement, qui semble concentrer les critiques du gouvernement.

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