« Aucune organisation syndicale représentative (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC) n’a souhaité apporter sa signature aux propositions patronales, estimant que celles-ci étaient bien trop éloignées des attentes et des besoins des salariés de ce secteur, à l’issue de la dernière négociation ayant eu lieu fin 2022 », peut-on lire dans un communiqué.
Cette négociation a eu lieu dans le cadre de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI), un organe instauré dans chaque branche par une loi d’août 2016.
L’inflation s’était élevée à 6,3% en 2022
Selon le ministère du Travail, « cette commission a, notamment, pour mission d’établir un rapport annuel d’activité comprenant un bilan des accords collectifs d’entreprise relatifs à la durée du travail, au travail à temps partiel et intermittent, aux congés et au compte épargne-temps ».
L’intersyndicale a rappelé que l’inflation en 2022 s’était élevée à +6,3%, que la hausse du coût de l’énergie avait fortement pesé sur les ménages et qu’a contrario, « les rémunérations actuelles des salariés de la grande distribution stagnent », tandis que « certaines entreprises du secteur (…) ont maintenu voire augmenté leur part de marché et distribuent des dividendes ».
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