Finalement, pas de grève massive pour les vacances de Noël à la SNCF. Ce mardi 28 novembre 2023, l’intersyndicale des cheminots se tenait pour décider au non d’une grève pour les fêtes de fin d’année. Ce mercredi 29 novembre 2023, les différents syndicats de cheminots ont fait savoir qu’ils renonçaient à la mobilisation.
L’objectif était de faire pression sur la SNCF pour rouvrir les négociations autour des augmentations de salaires pour 2024.
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Sud-Rail n’ira pas non plus
Finalement, la CGT-Cheminots a rejoint la position de l’UNSA et la CFDT ce mardi 28 novembre, opposées à la grève et qui ont signé l’accord avec la direction de la SNCF sur les négociations salariales.
Sud-Rail, le troisième syndicat de la SNCF, était le seul ouvert à des actions de grèves pendant les vacances de Noël, mais Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de Sud-Rail a fait savoir que le syndicat de cheminots renonçait lui aussi à la mobilisation.
« Nous espérions, lors de l’intersyndicale d’hier, avoir un appel commun à la grève avec les trois autres organisations syndicales, et qu’au moins la CGT-Cheminots nous suive, mais ils ont dit « non », nous précise le secrétaire fédéral, joint par actu.fr.
Ainsi, après concertation, Sud-Rail a décidé ce jour que le syndicat « n’irait pas seul » à la mobilisation.
Nous avons acté que les conditions n’étaient pas mûres pour avoir une grève efficace, et obtenir ce que nous voulions, il faut un minimum d’unité syndicale pour peser. Il n’y aura donc pas de grève en 2023 mais le sujet des négociations salariales tient toujours, et nous retournerons faire pression début 2024.
Rendez-vous début 2024
Sud-Rail mise sur l’annonce des bénéfices de l’entreprise ferroviaire, qui tombe au premier trimestre de chaque année, « généralement fin janvier, début février », pour de nouveau tenter de se mobiliser. « Le décalage entre les bénéfices records et les salaires des cheminots pourra faire un électrochoc, et nous permettre de nous rassembler. »
L’année dernière, la grève de Noël avait fait grogner bien des usagers et des vacanciers, pénalisés pour passer les fêtes de fin d’année en famille. « C’est sûr, on préfère quand une grève est populaire, ça pèse aussi », conclut le syndicaliste.
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