Retraites d’État : les syndicats appellent à « fermer les écoles » ce mardi

L’intersyndicale des fonctionnaires d’État appelle à une nouvelle journée de grève ce mardi 7 mars, à l’occasion de laquelle elle promet de nombreux établissements scolaires fermés. Une mobilisation qui s’ajoute à celle des centrales syndicales locales qui pourrait entamer le même jour leur grève générale et illimitée.

Lire aussi : Grève générale du 7 mars : les discussions reprendront lundi

C’est la sixième journée de mobilisation pour les fonctionnaires d’État du fenua, bien décidé à suivre le train de la métropole pour mettre la pression sur le gouvernement d’Élizabeth Borne. Comme dans l’Hexagone, où le projet de réforme des retraites poursuit son chemin parlementaire, le ton est monté d’un cran dans la communication des syndicats. Les organisations concernées – Unsa, Solidaires, FO, FSU, CGT ou CFDT – promettent de « mettre, en Polynésie, aussi la France à l’arrêt » et de faire du mardi 7 mars une « journée morte ». Ce devrait être au moins le cas dans le secteur scolaire, principal moteur de la mobilisation au fenua. « Fermons les établissements scolaires pour dire ‘non’ à la retraite à 64 ans », écrit ainsi l’Intersyndicale sur ses affiches. Le cortège devrait partir à 9h30 de l’école To’ata après un rassemblement à 8h30, et devrait se terminer par un sit-in devant le Haussariat.

Et un autre cortège pourrait rejoindre celui des fonctionnaires d’État sur l’avenue Pouvana : celui de l’intersyndicale locale. CSTP-FO, A tia i mua, O oe to oe rima, CSIP et Otahi… Les cinq centrales représentatives des salariés et des fonctionnaires territoriaux, ont déposé mercredi dernier un préavis de grève qui doit entrer en action ce même mardi 7 mars, pou un mouvement inter-secteur et illimité. Le collectif refuse lui aussi, par précaution, le décalage de la retraite à 64 ans, une réforme qui n’a jusqu’à présent jamais été évoquée du côté de la CPS. Mais il demande surtout des évolutions du droit du travail – sur l’emploi local, les primes d’ancienneté, les procédures disciplinaires -, le financement de l’activité sociale et syndicales, et surtout une plus évolution des salaires plus cohérente avec l’inflation actuelle. Des revendications qui, contrairement à celles des fonctionnaires d’État, peuvent faire l’objet de négociations locales. Une première session de discussion a eu lieu vendredi et doit reprendre ce lundi avec le gouvernement. Les syndicats doivent aussi rencontrer les organisations patronales ce lundi.

La chronique est produite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’envoyer un message aux coordonnées présentées sur notre site web afin d’apporter des détails sur ce contenu parlant du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Le site cftc-education.fr a pour finalité de créer plusieurs publications autour de la thématique Syndicat de l’éducation nationale publiées sur internet. cftc-education.fr vous propose de lire ce post autour du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Il y aura de nombreux autres articles sur le sujet « Syndicat de l’éducation nationale » dans quelques jours, on vous invite à visiter notre site internet aussi souvent que vous le pouvez.