Le ministre du Travail Olivier Dussopt a réfuté ce dimanche toute forme de « mépris » du gouvernement dans la promulgation express de la réforme des retraites. « Il n’y a pas de mépris, bien au contraire, il y a une volonté de travailler avec tous (…) il y a la volonté que chacun soit respecté dans ses compétences », a justifié Olivier Dussopt dimanche, interrogé au Grand Rendez-vous d’Europe 1/CNews.
Il répondait ainsi aux accusations la veille du leader de la CFDT Laurent Berger qui, dans les colonnes du Parisien, s’est agacé du « mépris renvoyé aux travailleurs », qui « aura été constant ». « Nous avons fait ce qu’il fallait, ce qui était nécessaire », a renchéri le ministre du Travail. « Il n’y a pas de brutalité dans le fait d’appliquer la loi, le texte est promulgué, il n’y a pas de provocation ».
Le ministre a par ailleurs appelé « de (s)es vœux, comme le président de la République, comme la Première ministre, que le dialogue avec les partenaires sociaux puisse reprendre ». L’impopulaire réforme des retraites, avec sa mesure phare de recul de l’âge de départ à 64 ans, a été promulguée dans la nuit de vendredi à samedi au Journal officiel, après la validation de l’essentiel du texte par le Conseil constitutionnel.
Macron a le « choix » entre référendum, dissolution et démission
Marine Le Pen a estimé de son côté ce dimanche que, pour sortir de la crise, Emmanuel Macron a le « choix » entre un référendum sur les retraites, la dissolution de l’Assemblée nationale et sa propre démission. « La manière dont il a promulgué, avec une rapidité tout a fait inhabituelle et assez puérile cette réforme des retraites, démontre qu’il est encore dans un état d’esprit de provocation », a jugé la présidente des députés du Rassemblement national, invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro–LCI. « Emmanuel Macron prend un plaisir étonnant à jeter les Français les uns contre les autres, à brutaliser le peuple français » alors qu’« on ne peut pas gouverner contre les Français », a estimé l’ex-candidate à l’Élysée.
Pour Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, Emmanuel Macron doit « sortir du déni » sur son absence de majorité absolue et « mettre un terme » à la « tension » pour éviter le « chaos ». S’il devait avoir lieu, « le changement de casting (gouvernemental, NDLR) ne changera absolument rien si le président ne sort pas du déni qu’il n’a pas de majorité absolue et que donc il ne pourra faire aucune réforme d’ampleur », a déclaré Xavier Bertrand sur BFMTV.
« Regardez dans quel pays nous sommes aujourd’hui »: « dans un pays où le Conseil constitutionnel, pour rendre sa décision, doit être protégé par des dizaines de membres de forces de l’ordre », a énuméré le dirigeant LR.
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