Un peu plus de 536 000 candidats vont plancher sur les épreuves de spécialités organisées à partir de ce lundi 20 mars et jusqu’au mercredi 22 mars 2023. Les notes de ces épreuves, organisées pour la première fois en mars, comptent pour un tiers dans la moyenne finale. Elles seront prises en compte sur Parcoursup.
Ce nouveau calendrier, maintenu par le ministère et critiqué par de nombreux enseignants, risque d’être bousculé. De nouvelles journées d’action et de possibles blocages annoncées dans les transports au cours de la semaine contre la réforme des retraites.
« Grève des surveillances »
Vendredi, quatre organisations syndicales enseignantes, le Snes-FSU, SUD Education, FO et CGT Education, ont appelé à durcir le mouvement. Elles ont déposé un préavis de grève qui couvre la période es épreuves de spécialités et appellent à « poursuivre la mobilisation pendant les épreuves de spécialité y compris par la grève des surveillances là où cela est possible. » « On a de plus en plus d’enseignants en grève. Les examens ne doivent pas être un frein à se mobiliser », a souligné pour sa part Jules Siran, co-secrétaire fédéral de SUD Education.
Réforme des retraites et grèves : suivez notre direct du dimanche 19 mars 2023
« On ne gêne pas le bac »
Dans un entretien accordé à Libération, le secrétaire général de la CFDT appelle toutefois les professeurs à ne pas faire grève de la surveillance des épreuves anticipées. « Pour un jeune en terminale, le mois de mars est un stress total : vous passez le bac et vous devez gérer Parcoursup. Cette période est déjà très dure pour eux. Si, en plus, ils ont au-dessus de leur tête une épée de Damoclès, on n’aide personne. La CFDT est claire là-dessus : on ne gêne pas le bac », affirme Laurent Berger. « Il faut que les épreuves du bac se passent le mieux possible », a estimé sur BFMTV Philippe Martinez.
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Grève des enseignants: « Il faut que les épreuves du bac se passent le mieux possible », estime Philippe Martinez pic.twitter.com/QAkfIAjPo7
— BFMTV (@BFMTV) March 19, 2023
Le ministère a pris des mesures
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, a annoncé de son côté que des surveillants supplémentaires seront mobilisés pendant les trois jours d’épreuves. Des « aménagements du temps d’épreuves » sont prévus. Les candidats retardés par la grève des transports pourront « continuer à travailler après la fin officielle de l’épreuve ».
En cas de blocage des centres d’examen, le ministère a par ailleurs annoncé que « les dispositions nécessaires seront prises » avec les préfectures « pour permettre l’accès des candidats ».
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