Réforme de l’assurance-chômage : les syndicats crient haro sur le nouveau tour de vis après les annonces de Gabriel Attal

Les modalités du durcissement des règles pour bénéficier de l’assurance-chômage ont été dévoilées par le Premier ministre dans une interview à la « Tribune dimanche ».

France Télévisions

Publié le 26/05/2024 14:46

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Le Premier ministre Gabriel Attal lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 16 mai 2024 à Paris. (LUDOVIC MARIN / MAXPPP)

Le nouveau tour de vis du gouvernement sur l’assurance-chômage provoque dimanche 26 mai la colère des syndicats, qui dénoncent tant la forme que le contenu et les objectifs de la réforme présentée par Gabriel Attal samedi.

Durée d’indemnisation réduite à 15 mois, nécessité d’avoir travaillé huit mois sur les derniers 20 mois pour être indemnisé, contre six aujourd’hui, « bonus emploi senior »… Les modalités du durcissement des règles pour bénéficier de l’assurance-chômage dévoilées par le Premier ministre dans une interview à La Tribune dimanche ont gonflé le courroux des syndicats. « C’est une réforme populiste », a cinglé dimanche le secrétaire général des cadres de la CFE-CGC François Hommeril sur RMC, accusant le gouvernement de mentir pour « faire les poches » des salariés en stigmatisant les chômeurs.

« C’est le pire durcissement des conditions d’indemnisation qui soit mis en œuvre depuis toujours. Quand les partenaires sociaux avaient la main, il fallait avoir travaillé quatre mois dans les 28 mois, et là, on passe à huit mois dans 20 », relève Michel Beaugas de FO auprès de l’AFP. « Ça va faire baisser de plus de 15% les demandeurs d’emploi qui entreront dans l’indemnisation chômage, c’est-à-dire qu’on va laisser dans la précarité et la pauvreté des demandeurs d’emploi précaires déjà », a-t-il ajouté.

« C’est une réforme qui est difficile, j’assume », a déclaré Gabriel Attal en marge d’un déplacement à Etréchy (Essonne) dans le cadre de la campagne des élections européennes. « Ce n’est pas une politique d’incitation au retour à l’emploi, c’est une politique budgétaire », a réagi auprès à l’AFP Olivier Guivarch, négociateur sur l’assurance-chômage de la CFDT. Comme les autres syndicats, la CFDT fustige l’objectif d’économies de 3,6 milliards d’euros envisagées grâce à cette réforme, la première centrale syndicale les jugeant même probablement sous-évaluées.

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