Philippe Juvin, ex-maire de La Garenne-Colombes, visé par une plainte de la CFDT


Le député (Les Républicains) des Hauts-de-Seine Philippe Juvin, à l’Assemblée nationale, le 6 février 2023. Le député (Les Républicains) des Hauts-de-Seine Philippe Juvin, à l’Assemblée nationale, le 6 février 2023.

C’est une action en justice qui va provoquer des remous à La Garenne-Colombes, commune des Hauts-de-Seine pilotée de 2001 à 2022 par l’actuel député Les Républicains (LR) du département, Philippe Juvin. Selon nos informations, un représentant syndical local de la CFDT ainsi que le syndicat interco-CFDT des Hauts-de-Seine ont déposé une plainte, le 25 avril, auprès du parquet de Nanterre, pour « harcèlement moral », « entrave à un processus de signalement » et « discrimination syndicale » contre M. Juvin, Monique Raimbault, l’actuelle maire (LR) de La Garenne-Colombes, le directeur général des services de la municipalité, la responsable de la médiathèque de la commune et contre X.

Par ailleurs, les plaignants ont adressé un signalement à la justice, en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale. Ce signalement cible la situation professionnelle de M. Juvin, en parallèle de son mandat parlementaire, comme chef du service d’accueil des urgences depuis 2012 de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) situé dans le 15e arrondissement. Il dénonce aussi la situation de plusieurs collaborateurs parlementaires de M. Juvin, également employés par la municipalité de La Garenne-Colombes.

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Candidat malheureux à la primaire de LR pour l’élection présidentielle de 2022, M. Juvin, 59 ans, a été maire de la commune durant vingt et un ans avant de transmettre le flambeau à sa première adjointe, Monique Raimbault, en juillet 2022, après son élection comme député et en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats.

« Inaction de la municipalité »

En toile de fond de cette plainte de la CFDT : le malaise de quatre représentants locaux du syndicat. Ces derniers ont en commun d’être agents municipaux à La Garenne-Colombes, de se présenter comme victimes de faits présumés de harcèlement moral à leurs postes respectifs et d’avoir émis plusieurs signalements auprès de l’administration et des élus de la municipalité, dont M. Juvin et Mme Raimbault, restés selon eux sans effet.

Le représentant local de la CFDT qui a déposé une plainte en son nom dénonce notamment des faits de harcèlement moral présumés de la part de sa supérieure, la responsable de la médiathèque de la ville. Une enquête administrative a finalement été ouverte par la mairie, qui « prendra ses décisions en fonction de ses conclusions ». Mais l’avocate du plaignant, Christelle Mazza, dénonce des investigations « à charge » contre son client.

Pour sa part, le secrétaire général de l’interco-CFDT des Hauts-de-Seine, Guillaume Bac, souligne « l’inaction de la municipalité qui laisse pourrir les situations et fait le strict minimum », et soupçonne « une discrimination syndicale et un traitement défavorable des signalements de nos élus ». « Tous les syndicats bénéficient des mêmes avantages de la part de la collectivité », répond le cabinet de la maire.

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