« Il faut casser la baraque afin que notre mobilisation soit inoubliable ! » Veste de cuir noir et brushing lâché sur ses boucles créoles, Marylise Léon, numéro deux de la CFDT depuis 2018, chauffe les militants aux vestes orange, qui l’applaudissent. Ce 2 mars à La Ricamarie, petite ville désindustrialisée située à la périphérie de Saint-Étienne (Loire), le meeting de l’intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFTC-CFE-CGC-FSU-Solidaires tient de la veillée d’armes. La chimiste, qui succédera bientôt à Laurent Berger, dézingue le discours du gouvernement sur la retraite à 1 200 € et les carrières longues. « Ils essayent de se dépatouiller de leur deal politique avec Les Républicains en remettant 10 balles dans le bastringue. Mais on ne marchera pas ! » tonne-t-elle. Marylise Léon, qui a rejoint la CFDT chimie-énergie après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse, fera-t-elle oublier Nicole Notat, l’ex-secrétaire générale ?
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