Manifestations contre la réforme des retraites : après la mobilisation réussie du 31 janvier, quelle stratégie pour les syndicats

Les cortèges étaient fournis mardi 31 janvier notamment dans les petites villes : 6 000 personnes à Montélimar, 2 000 à Saint-Jean-de-Maurienne, 12 000 à Rodez, soit beaucoup plus de monde que le 19 janvier.

>> Réforme des retraites : visualisez le démarrage record de la mobilisation par rapport aux précédents mouvements

C’est un mouvement intergénérationnel avec très peu débordements, pas de violence. C’est donc le retour de la bonne manifestation conviviale, bon enfant, festive. Avec des syndicats unis, qui font front commun, avec aux manettes Laurent Berger de la CFDT et Philippe Martinez de la CGT – même si Laurent Berger s’impose comme le leader du mouvement. Pourtant, le taux de grévistes a baissé dans la fonction publique, chez les enseignants, ou bien à la SNCF. Preuve que les travailleurs du privé ont rejointe les cortèges. Les agents de la fonction publique expliquent aussi que, comme ils sont partis pour un bras de fer qui va durer plusieurs semaines, ils dosent l’effort.  

Les syndicats se sont mis d’accord sur deux nouvelles journées de mobilisation. Dès la semaine prochaine, pour maintenir la pression, battre le fer quand il est chaud. Le mardi 7 février, tout d’abord, soit le lendemain du débat du projet qui va commencer dans l’hémicycle et puis le samedi 11 février. C’est important cette journée d’action un week-end, c’était un souhait de la CFDT, pour permettre aux salariés de rejoindre le mouvement sans perte de salaire, sans poser un jour de grève. L’idée, c’est de permettre à des travailleurs précaires, des CDD , des indépendants de les rejoindre. Ces deux dates tombent pendant les vacances aussi. Pas simple à gérer pour les organisations, avec autour, des actions comme dans les raffineries où des grèves sont prévues la semaine prochaine. Pour l’instant, pas de grève reconductible à la SNCF. Les syndicats cherchent à tout prix à garder l’opinion de leur côté.  

Le gouvernement pensait fracturer rapidement le front syndical, c’est raté. Même s’il faut surveiller ce qui se passe du côté de la CGT, car le congrès se prépare. Mercredi 1er février la commission exécutive de la CGT se réunit et à cette occasion d’importantes fédérations demandent à Philippe Martinez un débat sur sa succession. Certains veulent durcir la contestation. Une radicalisation qui pourrait fragiliser l’union syndicale. Mardi 31 janvier, Élisabeth Borne, elle, a dit entendre « les doutes et interrogations » des Français. Elle a prévu de s’exprimer jeudi 2 février sur France Télévisions.

La chronique est produite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’envoyer un message aux coordonnées présentées sur notre site web afin d’apporter des détails sur ce contenu parlant du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Le site cftc-education.fr a pour finalité de créer plusieurs publications autour de la thématique Syndicat de l’éducation nationale publiées sur internet. cftc-education.fr vous propose de lire ce post autour du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Il y aura de nombreux autres articles sur le sujet « Syndicat de l’éducation nationale » dans quelques jours, on vous invite à visiter notre site internet aussi souvent que vous le pouvez.