Les syndicats de la centrale à charbon mosellane de Saint-Avold, l’une des deux dernières de l’Hexagone, veulent pousser le gouvernement à tenir ses engagements concernant la reconversion du site à la biomasse afin de pérenniser les emplois. Pendant que l’exécutif tâtonne, le RN, LR et même les Écologistes comptent bien s’emparer du sujet en pleine campagne européenne.
Objectif zéro charbon… et zéro emploi ? C’est en tout cas ce que craignent les syndicats de la centrale Émile-Huchet de Saint-Avold (Moselle). Fermé début 2022, le site – exploité par GazelEnergie* – avait été relancé en urgence quelques mois plus tard pour assurer le fonctionnement du Réseau de transport électrique (RTE) français dans une période de fortes tensions, entre fermeture de la centrale de Fessenheim et guerre en Ukraine.
Mais depuis quelques semaines, des dizaines de salariés se mobilisent pour inciter le président de la République à tenir sa promesse formulée en septembre dernier : reconvertir la centrale à la biomasse afin de pérenniser les quelques centaines d’emplois (directs et sous-traitants), tout en respectant son engagement de sortie du charbon d’ici 2027.
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