Les syndicats restent unis pour se remobiliser contre la réforme des retraites mardi 31 janvier

Les opposants au projet de réforme des retraites du gouvernement reprennent le chemin de la rue et de la grève, ce mardi 31 janvier. À l’appel des huit syndicats toujours soudés – CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires 18 et FSU -, cinq rassemblements sont prévus dans le Cher. À Bourges (10 heures, place Séraucourt), Vierzon (10 h 30, place Jacques-Brel), Saint-Amand-Montrond (10 heures, place Carrée), Saint-Florent-sur-Cher (10 h 30, place de la République) et La Guerche-sur-l’Aubois (10 h 30, place de la République).

Galvanisés par le premier round social très mobilisateur, jeudi 19 janvier, avec près de 9.000 manifestants dans le Cher dont environ 6.000 à Bourges, les organisations syndicales veulent croire que la mobilisation ne fléchira pas.

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« On a les mêmes revendications : le retrait de la réforme des retraites », lancent en chœur les représentants syndicaux, à l’unisson, contre le report de l’âge légal à la retraite à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans.

« On a l’espoir de mobiliser encore plus », espèrent-ils, alors que la première mobilisation avait fédéré bien au-delà des syndicats, dans les secteurs public et privé, sur fond d’inflation et de crise du pouvoir d’achat.

Depuis plusieurs jours, les syndicats tractent sur les marchés et devant les lycées pour mobiliser la jeunesse. « On reçoit un accueil très favorable des gens », se réjouit une représentante CFDT.

« Contrevérités et mensonges »

La désapprobation dans la rue et les sondages semblent doucher les efforts de pédagogie déployés par le gouvernement depuis deux semaines pour défendre « une réforme nécessaire et juste » selon lui, notamment pour les carrières longues.

Les « contrevérités et mensonges », dénoncés par les syndicats du Cher, comme au niveau national, renforcent l’esprit intersyndical qui ne s’était pas vu depuis 12 ans. « Les travailleur(se)s aspirent à partir à la retraite en bonne santé avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement ». 

« Macron a un réel mépris de la classe ouvrière », tacle la CGT. Le syndicat Solidaires 18 pointe, lui, les dividendes des grandes entreprises « et il n’y aurait pas d’argent pour les retraites, alors qu’il y en a pour l’armée ? « .

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La CGT répète aussi qu’avec cette réforme « les femmes vont être lésées avec des carrières hachées et les temps partiels imposés ». Et prône l’égalité salariale hommes-femmes pour augmenter les cotisations. « Il y a d’autres financements, en supprimant notamment certaines aides aux entreprises », est convaincu l’Unsa.

Alors que dans les années 70, trois actifs cotisaient pour un retraité, le ratio est passé à 1,7 pour 1 aujourd’hui et 1,4 pour 1 à l’horizon 2040, selon le Conseil d’orientation des retraites. « Mais beaucoup de syndicats ont apporté d’autres propositions de financements. C’est le gouvernement qui instaure un pouvoir de blocage », insiste Solidaires 18 répondant au Président Macron qui avait mis en garde les syndicats contre « un blocage du pays », le 18 janvier dernier.

Thomas Migault

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