Les syndicats réformistes ont choisi le mauvais camp

Publié le 13 janv. 2023 à 7:15Mis à jour le 13 janv. 2023 à 9:13

A la décharge des syndicats réformistes, il est devenu très difficile en France d’être modéré. Le climat national est de plus en plus radicalisé par les extrêmes qui le plongent dans l’émotion et la victimisation, la psychologisation négative généralisée (1). Quand on voit le Parti socialiste demander un départ à 60 ans, on se dit que la gauche réformiste est morte. Quand on voit qu’un syndicat de lycéens, la FIDL, appelle des enfants de 15 ans à manifester pour « refuser de partir en retraite à 65 ans », on se dit que la France est devenue dingo. Les jeunes, en bonne logique, devraient manifester pour que les pensions baissent et que vieux partent plus tard pour ne pas en avoir trop sur le dos.

Tenir une ligne de raison est aussi difficile parce que la réalité est grise. Il y a des causes à la folie du peuple : l’inflation qui rogne le revenu, les emplois précaires, les inégalités, la fin des avancements par l’âge, bref l’évolution du capitalisme financier où les talentueux, les gagnants, prennent tout.

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