Grève massive dans les transports brestois après un suicide et une tentative d’une autre salariée

Le taux de grévistes était de 94% des conducteurs, a indiqué la direction à l’AFP. Un préavis de grève avait été déposé à l’occasion des obsèques d’un salarié de 52 ans, qui a mis fin à ses jours samedi dernier.

Les transports en commun de la métropole de Brest étaient à l’arrêt jeudi en raison d’une grève massive consécutive au suicide d’un conducteur et à la tentative de suicide d’une conductrice, selon la CFDT et la direction.

Le taux de grévistes était de 94% des conducteurs, a indiqué la direction à l’AFP. La CFDT, syndicat majoritaire chez Bibus, a elle évoqué un taux de 100%. Un préavis de grève avait été déposé à l’occasion des obsèques d’un salarié de 52 ans, qui a mis fin à ses jours samedi dernier. Le salarié avait laissé un mot avant de se suicider dans lequel il reprochait à la direction de l’avoir maltraité, selon la CFDT.

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Une procession jusqu’au lieu des obsèques

Les salariés du réseau Bibus, géré depuis juillet 2019 par RATP Dev, filiale à 100% de la RATP, ont organisé une procession jusqu’au lieu des obsèques. Mercredi, une conductrice a également fait une tentative de suicide, selon la CFDT.

«Elle est en réanimation à l’hôpital de Brest. Elle a tenté de mettre fin à ses jours et met la direction en accusation», a déclaré à l’AFP Luc Daniel, délégué syndical CFDT, qui a dénoncé un «management froid et cynique». La direction de RATP Dev a confirmé avoir été informée mercredi soir «de l’hospitalisation d’une de ses collaboratrices». «C’est avec beaucoup de gravité que nous avons pris connaissance de cette information et nous restons extrêmement attentifs et à la disposition de la famille», a-t-elle poursuivi, en invitant «les collaborateurs qui éprouvent des difficultés à en faire part».

«Toute la ligne managériale est mobilisée et une assistance psychologique est à leur disposition afin qu’ils puissent échanger avec un psychologue, et ce 24/24», est-il indiqué. Le Comité social et économique (CSE) de Bibus a décidé mercredi la mise en place d’une commission d’enquête paritaire sur «les risques psychosociaux» chez Bibus et «les causes du décès» du salarié, selon des sources syndicales.

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