Européennes 2024 Devant la CFDT, un grand oral des têtes de liste sans et contre l’extrême droite

« L’extrême droite, c’est le retour des égoïsmes nationaux » : la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon a ainsi justifié ce jeudi, au terme de l’audition des candidats aux élections européennes, l’absence de représentants de Reconquête ! et du Rassemblement national à cette réunion.

Social européen ou national ?

Ce choix n’a été contesté par aucune des têtes de liste présentes. Plusieurs ont, au contraire, joint leur voix au concert. Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) s’est présenté comme « la digue et l’alternative à la vague de l’extrême droite qui s’abat sur notre continent », tandis que Marie Toussaint (Les Écologistes) a mis en garde contre « la libération de la parole néofasciste ». Aurélien Caron (LR), qui suppléait la tête de liste François-Xavier Bellamy pour l’occasion, a également affirmé « combattre l’extrême droite », mais sans répondre sur une possible alliance de son groupe PPE avec celui des nationalistes (ECR) de Giorgia Meloni.

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Premier intervenant, Aurélien Caron a dû justifier l’absence de l’expression « Europe sociale » dans le programme des Républicains : au nom de la « subsidiarité », « l’Europe sociale est d’abord et avant tout au niveau des États membres ». Également mise sur la défensive, Valérie Hayer (Renaissance) a été invitée (sans résultat) à expliquer comment elle pouvait promettre la conditionnalité des aides en Europe, alors que son gouvernement la refuse en France.

Austérité ?

Les trois candidats de gauche, Marie Toussaint, Raphaël Glucksmann et Manon Aubry (LFI) ont rivalisé de générosité sur le social et l’écologique, avec un point commun sur le financement : emprunt commun et taxation des particuliers plus riches et des superprofits des entreprises. Les candidates écologiste et insoumise ont ciblé « l’austérité » qui serait imposée par le nouveau Pacte de stabilité budgétaire. Une différence s’est manifestée sur l’élargissement, rejeté par LFI pour risque de dumping social, appelé au contraire par Raphaël Glucksmann – net vainqueur aux applaudissements, à la fin de son audition.

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