EN DIRECT – Les syndicats CFE-CGC et CFDT annoncent avoir signé l’accord sur les salaires avec Total


Une file d'attente de véhicules dans une station de Bron, près de Lyon, le 10 octobre 2022.

© Olivier Chassignole Une file d’attente de véhicules dans une station de Bron, près de Lyon, le 10 octobre 2022.

En résumé :

– Le groupe TotalEnergies et deux syndicats majoritaires semblaient ce vendredi en voie de s’accorder sur une augmentation des salaires dans le groupe, mais sans la CGT, à l’origine de l’arrêt de travail.

– La grève chez TotalEnergies est reconduite sur tous les sites du mouvement. Pas de gréviste en revanche ce vendredi matin sur le site de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon, où la décision de reprendre ou non le mouvement sera prise à 14 heures.

– Par ailleurs, deux associations ont porté plainte à Paris pour complicité de crimes de guerre contre le groupe français TotalEnergies, accusé d’avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes dans le conflit en Ukraine.

Les tensions vont encore durer quelques jours, dit Beaune aux transporteurs. Les transporteurs routiers se mobilisent de façon «exemplaire» pour résorber les pénuries de carburant, a affirmé vendredi le ministre délégué aux Transports, en prévenant toutefois que les tensions allaient encore perdurer quelques jours. «Le président a donné un cap qui est le milieu de la semaine prochaine, on y travaille», a assuré Clément Beaune lors d’une visite au Plessis-Pâté (Essonne) chez Transports Premat, plus gros transporteur de produits pétroliers en Ile-de-France. «Il y a une mobilisation exemplaire qui va devoir se poursuivre dans les jours qui viennent», a ajouté le ministre, en remerciant les salariés du secteur.

Transports Premat livre habituellement entre 250 et 300 stations-essence par jour en Ile-de-France et dans les départements limitrophes. «Je pense qu’on en a pour deux semaines à revenir à une situation normale», a assuré une opératrice chargée des plannings lors de la visite ministérielle. Les conducteurs effectuent actuellement environ quatre tournées par jour avec des amplitudes horaires allant de 11 à 14 heures consécutives pour assurer l’approvisionnement des stations, rendues difficiles d’accès par les files d’automobilistes longues parfois de plusieurs kilomètres.

Des salariés de la raffinerie de Feyzin : «La différence entre le patronat et nous est trop importante». Pour le dix-septième jour consécutif, aucun camion-citerne n’a pu s’approvisionner à la raffinerie de Feyzin, dans la métropole de Lyon. Le service des expéditions de cette usine de TotalEnergies a reconduit ce jeudi la grève nationale lancée le 27 septembre par la CGT et rejointe mercredi par Force ouvrière. D’ordinaire, entre 200 et 250 camions s’y ravitaillent chaque jour. Longue de 6 kilomètres sur 1 kilomètre, cette implantation historique du géant pétrolier traite et délivre plus de 5 millions de tonnes de pétrole par an. Trois des 600 employés de ce site Seveso ont accepté de raconter leurs métiers à Libération. Manière de répondre à la caricature d’un travail confortable et bien payé qui les vise depuis qu’ils sont en grève. Lire l’article de notre correspondante à Lyon.

Grève reconduite dans plusieurs sites nucléaires. Dans le sillage du secteur pétrolier, plusieurs centrales nucléaires connaissent toujours des mouvements de grève pour une revalorisation des salaires, susceptibles de causer des retards dans les travaux préalables au redémarrage de certains réacteurs. Le mouvement social du secteur du nucléaire est lui aussi reconduit sur plusieurs sites. Sont concernés les sites de Belleville, Bugey, Cattenom, Cruas, Gravelines et Tricastin via des baisses de production ou des blocages des activités sur douze tranches. Il n’y aura «aucune incidence pour la fourniture d’électricité aux citoyens cet hiver car les agents sont réglementairement assujettis à la continuité du service public de l’électricité […] les obligeant en cas de nécessité absolue à remonter la production et /ou reprendre les activités pour remettre les tranches sur le réseau», indique la FNME-CGT.

Près d’un tiers des stations françaises en rupture partielle de stocks. A 13h vendredi, 28,5 % des stations-service françaises étaient en rupture d’au moins un carburant, détaille la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, en déplacement à Lille. La situation a empiré dans le Centre-Val-de-Loire où ce taux atteint 42,2 % vendredi, contre 41,2 % la veille, tandis qu’en Ile-de-France, 37 % des stations sont touchées contre 38,8 % la veille, a précisé le ministère. Ci-dessous les sites nucléaires en grève reconductible et reprise en main de leur outil de travail à l’heure actuelle.

Les agriculteurs redoutent des «risques sur les semis» sans approvisionnement rapide. «Sans carburant, pas de semis» : si le gazole continue à être livré au compte-gouttes, certains agriculteurs, notamment dans le nord de la France, ne pourront plus récolter et surtout semer les céréales d’hiver, alertent vendredi exploitants et syndicats. Jusqu’ici relativement épargnés par les difficultés d’approvisionnement en carburant, les agriculteurs sont rattrapés par la grève dans le secteur de l’énergie : leurs réserves s’épuisent, les livraisons tardent et le système d’entraide entre exploitants atteint ses limites. Si aucune action n’est encore officiellement programmée, les cris d’alarme d’agriculteurs se multiplient sur les réseaux sociaux : les uns suggérant de taxer les jets privés, les autres appelant au secours. Vendredi, un exploitant se désespérait d’être face au «choix des travaux entre récolte et semis».

Recours contre les réquisitions chez TotalEnergies : décision d’ici 22h. Le tribunal administratif de Lille, saisi en référé par la CGT, doit rendre d’ici 22h sa décision sur la légalité de la réquisition par la préfecture de personnels grévistes du dépôt TotalEnergies de Mardyck, près de Dunkerque (Nord). Lors de l’audience, les avocates de la CGT, Elsa Marcel et Elsa Galaup, ont affirmé que les arrêtés du préfet étaient attentatoires au droit de grève. Elles ont accusé le représentant de l’Etat dans le département de répondre aux «injonctions gouvernementales» sans avoir recherché préalablement toutes les alternatives à la réquisition de personnels.

Esso-ExxonMobil : grève «levée» à la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon. Les syndicalistes et salariés ont procédé en début d’après-midi à un ultime vote sur une possible reconduction après 25 jours de grève sur le site normand, qui s’est conclu sur un arrêt du mouvement. «Le mouvement de grève est levé ici comme à Fos-sur-mer, les négociations avec la direction sont bloquées et les réquisitions sont en place, nous n’avons plus de levier pour nous battre», a annoncé Christophe Aubert, délégué syndical central CGT, à l’issue de l’assemblée générale de 14h, sur ce site où un mouvement social pour réclamer des augmentations de salaire avait débuté le 20 septembre. Il avertit : «Les salariés appellent déjà la direction à une nouvelle négociation le 6 décembre pour les négociations annuelles obligatoires.»

La grève reconduite sur l’ensemble des sites Total. Le mouvement social va perdurer sur l’ensemble des sites de TotalEnergies, en dépit de la signature d’un accord par les deux organisations majoritaires, la CFE-CGC et la CFDT, indique vendredi Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe. La grève est reconduite jusqu’à vendredi soir dans les raffineries et dépôts pétroliers du groupe à La Mède, à Feyzin, à Flandres, à Donges et, jusqu’à mardi à la raffinerie de Normandie, la plus importante de France, précise Eric Sellini.

Rassemblement à la raffinerie TotalEnergies de Donges, en soutien aux grévistes. Un appel de la CGT et FO a réuni quelque 200 personnes, principalement des salariés, des représentants syndicaux et des élus, devant cette raffinerie de la Loire-Atlantique, vendredi matin pour soutenir son personnel en grève depuis mardi. «Il n’y a pas de blocage […] les seuls qui bloquent aujourd’hui, c’est la direction de Total. La pénurie est bien causée par la direction de Total. La pénurie, c’est pas les travailleurs en grève qui la cause», a insisté David Arnould, délégué syndical CGT à la raffinerie de Donges. «C’est quoi la réalité d’un opérateur en 3-8 aujourd’hui ? C’est des horaires décalés, c’est bosser le week-end, c’est bosser la nuit. C’est être exposé de manière continue à des produits chimiques», a énuméré au micro David Arnoult, devant «250 personnes», selon la CGT.

Des salariés de la raffinerie, des représentants syndicaux de plusieurs entreprises de la région de Saint-Nazaire (Chantiers de l’Atlantique, Airbus, Centrale électrique de Cordemais) étaient présents, ainsi que des membres du collectif «Alliance écologique et sociale». Des élus avaient également fait le déplacement, à l’instar du député LFI de Loire-Atlantique, Matthias Tavel. Les salariés de la raffinerie de Donges doivent se réunir à partir de 13H30 en assemblée générale pour décider de poursuivre ou non leur mouvement de grève.

Pour Larcher, «il n’y a qu’une voie de sortie, ça s’appelle le dialogue social». Présent à Agen à l’occasion du congrès de l’Assemblée des départements de France le président du Sénat, Gérard Larcher, invité de Public Sénat a réagi au mouvement social qui perdure. «La situation devient de plus en plus insupportable pour la vie quotidienne des Français, pour la vie économique et pour la vie sociale. Il est temps que tout le monde devienne vraiment raisonnable. Il n’y a qu’une voie de sortie, ça s’appelle le dialogue social. Et ce ne peut pas être le pistolet sur la tempe. C’est accepter de se parler», a-t-il dit, interrogé par Public Sénat. «Au travers de mon expérience d’ancien ministre du Travail, je ne connais qu’une voie pour sortir», ajoute le sénateur LR des Yvelines, précisant que «c’est un message à tout le monde, les dirigeants de TotalEnergies doivent discuter».

Élisabeth Borne voit «des signes d’amélioration». Alors que les salariés grévistes de TotalEnergies ont décidé vendredi de poursuivre leur grève dans les raffineries après un accord salarial rejeté par la CGT, la Première ministre suit «avec la plus grande attention la situation» et «note des signes d’amélioration sur certains sites où l’expédition des carburants vers les stations-service a repris». La cheffe du gouvernement s’exprimait devant l’Assemblée des départements de France (AdF), réunie en congrès à Agen, où elle évoquait les difficultés des aides à domicile pour trouver du carburant, soulignant que, «comme elles, bon nombre de Français de toutes les professions souffrent des blocages actuels qui menacent leur quotidien et leur travail. […] Nous sommes avec eux et nous le serons jusqu’au bout», a-t-elle assuré.

Les syndicats CFE-CGC et CFDT annoncent avoir signé l’accord sur les salaires avec Total. L’accord sur les salaires était intervenu dans la nuit de jeudi à vendredi. Ne manquait plus que la signature. C’est désormais chose faite : «Après consultation interne, nous venons de signer l’accord», indique Dominique Convert, coordinateur CFE-CGC. Son homologue de la CFDT Geoffrey Caillon a souligné que pour son syndicat, «valider cet accord, c’est aussi demander à tout le monde d’apaiser le climat». L’accord en question prévoit une hausse de 7 % sur 2023 rétroactive au 1er novembre 2022, annoncent le groupe et les syndicats concernés vendredi. La direction de son côté souligne dans un communiqué qu’il s’agit d’un accord «majoritaire» et appelle à la «fin de la grève sur l’ensemble de ses sites».

A Mardyck, le mouvement social ne faiblit pas. Sur le site de Mardyck, où travaillent 130 et 150 employés, on réfléchit déjà aux autres leviers pour construire un rapport de force avec la direction. Parmi eux, le recours à la justice administrative où un référé a été déposé contre l’arrêté préfectoral portant sur les réquisitions, reconduit ce jour. À l’inverse d’Esso-ExxonMobil dont le recours a été rejeté, les réquisitions concernant Total ont été décidées avant qu’un accord majoritaire ne soit signé. Le tribunal administratif de Lille devrait se prononcer dans l’après-midi.

En juin, puis en août, les salariés du site avaient déjà exercé leur droit de grève sur une journée pour «demander à se mettre autour de la table» afin d’obtenir une augmentation générale des salaires de l’ordre de 7 % pour compenser l’inflation et de 3 % pour bénéficier d’une part des richesses des résultats records du groupe. La CFDT et la CFE-CGC ont accepté un accord de principe fixant à 7 % l’augmentation générale des salaires. Celui-ci devrait être voté avant midi, après la consultation par les deux organisations syndicales de leurs bases respectives. «La CFDT et la CFE-CGC n’appelaient pas à la grève. Ils ne représentent personne sur les piquets de grève», lâche le cégétiste Vincent Weisbecker, sans se faire d’illusion sur le vote de ce compromis. De notre correspondante dans le Nord, Sheerazad Chekaik-Chaila.

Les transports régionaux gratuits ce week-end en Auvergne Rhône-Alpes. En réponse à la pénurie de carburants, la région Auvergne Rhône-Alpes annonce que l’accès à ses TER et son réseau de cars interurbains seront gratuits de samedi matin à dimanche soir. Ce sont 1 300 trains, 800 cars et quatre réseaux de transports interurbains qui sont concernés par la mesure.

Éric Ciotti dénonce un «diktat de la minorité» et un «déni» du gouvernement. Le député LR Éric Ciotti, candidat à la présidence de son parti, dénonce ce vendredi sur RMC un «diktat de la minorité» après la reconduite de la grève chez TotalEnergies et déplore un «déni» du gouvernement. «Cette grève est insupportable, elle pénalise des millions de Français» qui «ne peuvent plus aller travailler» et «passent des heures à tenter de faire le plein, tout ça du fait du blocage d’une toute petite minorité», affirme le député des Alpes-Maritimes. Pour Éric Ciotti «nous sommes dans un déficit de gouvernement, notre pays n’a pas été géré sur ce dossier pendant quinze jours, il y a eu un déni», car «le gouvernement a tardé à imposer ces discussions». «Ils n’ont pas vu le problème» et «il a fallu que nous réclamions les réquisitions mardi à l’Assemblée nationale pour que ça bouge. Une crise doit être anticipée. Il n’y a pas eu cette anticipation et aujourd’hui les Français le subissent», a-t-il ajouté.

Un camion de la CGT, des drapeaux et une poignée d’homme en chasuble rouge. Devant les grilles du dépôt de carburant Total de Mardyck, près de Dunkerque, la grève se poursuit ce vendredi matin, quelques heures après la négociation ouverte entre la direction de TotalEnergies et les organisations syndicales. Les camions de compagnies de CRS et leurs poignées d’hommes en bleu, eux, se tiennent toujours à proximité d’un site d’apparence calme. Depuis jeudi, 14 heures, les forces de l’ordre sont présentes pour assurer la sortie des camions de livraison en direction des stations-service à sec de la région, après la réquisition d’agents sur décision du Préfet du Nord. «Hier, on a laissé rentrer les personnes réquisitionnées sur le site pour montrer qu’on était ouvert à la négociation», dit Vincent Weisbecker, élu CGT au Comité social et économique. Dans la nuit, son organisation syndicale, majoritaire chez Total et sur le site de Mardyck, a quitté les discussions pour consulter sa base. «Nous allons faire un point avec les autres sites pour répondre au mépris de Total», annonce Vincent Weisbecker. De notre correspondante dans le Nord, Sheerazad Chekaik-Chaila.

Face à la pénurie de carburant, les aides à domicile sont «en alerte». Alors que raffineries et dépôts sont en grève, les aides à domicile paniquent à l’idée de ne plus pouvoir se déplacer et se rendre chez les personnes âgées dont ils s’occupent. «C’est la première fois que ça m’arrive, de ne plus trouver de gazole pour aller travailler. Et on ne nous donne aucune solution», témoigne Brigitte, qui fait 80 kilomètres par jour dans le Puy-de-Dôme pour se rendre chez six ou sept personnes. Les aides à domicile attendent des consignes gouvernementales afin d’être prioritaires à la pompe. Notre article complet.

Les grossistes seront en difficulté dès ce vendredi. Les livraisons des clients des grossistes vont être «sévèrement et généralement compromises à partir de vendredi» si la pénurie de carburant perdure, a prévenu jeudi soir la Confédération des grossistes de France (CGF), l’organisation professionnelle du secteur. «Les entreprises du commerce de gros sont logées à la même enseigne que tout automobiliste et sont confrontées aux mêmes écarts géographiques». Les adhérents révèlent leur «inquiétude grandissante». Ces grossistes «craignent de réels risques d’arrêt d’activité à l’approche de la fin de semaine si la situation des livraisons ne s’améliore pas». Le secteur mobilise chaque année 60 000 camions et génère 850 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Le recours en référé de la CGT rejeté. Le tribunal administratif de Rouen a rejeté ce vendredi matin le recours en référé de la CGT pour contester les arrêtés préfectoraux de réquisitions de personnels grévistes du dépôt de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime). Dans son jugement, le tribunal administratif estime notamment que «le recours à des mesures de réquisitions individuelles d’agents qualifiés présente un caractère nécessaire pour prévenir les risques d’atteinte à l’ordre public eu égard à la durée des défaillances d’approvisionnement causées par la grève».

Les syndicalistes de la CGT ne sont «pas des inconscients». Invité sur France Info, Philippe Martinez défend la grève et les blocages. «On n’est pas inconscients. La vie quotidienne de tous les Français est impactée, explique-t-il. Pourquoi il n’y a pas des stations-service dédiées aux services d’urgence ?» «Depuis le début, le gouvernement a sous-estimé le mécontentement», selon le secrétaire général de la CGT.

TotalEnergies visé par une plainte pour complicité de crimes de guerre en Ukraine. Deux associations ont porté plainte à Paris pour complicité de crimes de guerre contre le groupe français TotalEnergies, accusé d’avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes dans le conflit en Ukraine. Cette plainte a été déposée jeudi auprès du procureur national antiterroriste, compétent pour les crimes de guerre, par l’association basée en France Darwin Climax Coalition et l’association ukrainienne Razom we stand, qui appelle à imposer un embargo sur les importations d’énergie fossile de Russie.

«Les réquisitions pourraient avoir lieu […] si les blocages ne sont pas levés», dit Aurore Bergé. Invitée sur BFMTV, Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, estime que «si les blocages ne sont pas levés alors qu’il y a un accord majoritaire dans une entreprise, oui, les réquisitions pourraient avoir lieu». «Il faut que la situation revienne à la normale et que les Français ne s’angoissent plus à l’idée d’aller faire leur plein.»

TotalEnergies : la grève reconduite sur tous les sites du mouvement. La grève pour les salaires a été reconduite «partout» chez TotalEnergies, soit sur les cinq sites du groupe déjà bloqués, a annoncé vendredi Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe. La direction et deux syndicats majoritaires semblaient en voie de s’accorder sur une augmentation des salaires après des négociations la veille au soir mais la CGT, à l’origine de l’arrêt de travail qui a provoqué une pénurie d’essence en France, a refusé tout accord et quitté la table des négociations dans la nuit.

Esso-ExxonMobil : «pas de gréviste» vendredi matin à Port-Jérôme-Gravenchon, selon FO. Il n’y a «pas de gréviste» vendredi matin sur le site de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), où une grève pour réclamer des augmentations de salaire avait débuté le 20 septembre, a annoncé vendredi le syndicat FO. «Les salariés ont décidé de rentrer travailler mais de mettre un ultimatum à la direction pour la négociation annuelle obligatoire du 6 décembre», a déclaré le délégué syndical centre FO chez Esso-ExxonMobil, Pierre-Antoine Auger, en précisant qu’un nouveau vote pour décider de la reprise ou non de la grève se tiendra à 14 heures.

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