Côte-d’Or : les syndicats promettent la plus forte mobilisation depuis 30 ans contre la réforme des retraites

Va-t-on revivre la bataille de 1995 ? Celle qui a duré 3 semaines et fait reculer le Premier ministre Alain Juppé ? Pour la première fois depuis 28 ans, dix unions syndicales de Côte-d’Or se donnent la main pour lutter contre le projet de réforme des retraites. CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, UNEF et AUBE (un nouveau syndicat étudiant) promettent de faire « reculer le gouvernement. »

Logo France Bleu

« 70% des français sont opposés à ce plan qui vise à un départ à 64 ans et 43 années de cotisations pour une retraite à taux plein » assure Fabian Clément Co-sécretaire départemental de la FSU. « Pour nous le systeme n’est pas au bord de la faillite, nous sommes un pays riche. La solution n’est pas de repousser l’âge de départ, mais de verser de meilleurs salaires, notamment pour les femmes qui sont payées en moyenne 25% de moins que les hommes. Cela assurera de meilleures cotisations sociales pour tous. De l’argent, il y en a. Il suffit de voir les dividendes que versent les grandes entreprises à leurs actionnaires. »

Les représentants syndicaux de Côte-d’Or unis contre le texte du gouvernement © Radio FranceOlivier Estran

« Il ne faut pas céder aux sirènes du gouvernement qui nous promet une faillite. Pour preuve, le système déficitaire en 2010 est revenu a son équilibre en 2019. Nous sommes opposés à cette pensée unique du gouvernement » avertit Christian Dyon , secretaire genéral de la CFE-CGC pour la Côte-d’Or. Ce syndicat de cadres, peu coutumier des manifestations appelle cette fois-ci ses adhérents et sympathisants à descendre dans la rue.

Un mouvement « pour bloquer » et qui va durer

« Ce qui nous unit, c’est le fait de ne pas être entendus » complète Samuel Garnier co-secrétaire départemental de Solidaires 21. « Toutes les organisations ont été reçues par Elisabeth Borne, mais c’est de la pure forme. On refuse notre argumentaire, on fait des propositions et ça ne sert à rien. Alors oui, la grève sera là pour bloquer, c’est le but. Celui de se faire entendre. »

« On compte sur une forte mobilisation ce jeudi, et on le rappelle, comme le préavis de grève est national, n’importe quel salarié du privé est couvert par le droit de grève, même s’il n’y a pas de syndicat dans son entreprise » souligne Juliette Deharo, secrétaire régionale de la CFDT. « Et ce qui compte, c’est le nombre de personnes prêtes à prolonger le mouvement au delà du 19 janvier. C’est bien une grève reconductible » avertit Frederic Pissot , secrétaire départemental de la CGT.

A Dijon , la premiere manifestation unitaire avait réuni 1.500 personnes le 29 septembre dernierOlivier Estran

A Dijon , les manifestants se réuniront ce jeudi 19 janvier à 14h place de la Libération pour un défilé en ville (Rue de la Liberté, place Darcy, place de la République, place du 30 Octobre, Place Wilson)
Un autre rassemblement aura lieu à 15h à Montbard.

La chronique est produite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’envoyer un message aux coordonnées présentées sur notre site web afin d’apporter des détails sur ce contenu parlant du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Le site cftc-education.fr a pour finalité de créer plusieurs publications autour de la thématique Syndicat de l’éducation nationale publiées sur internet. cftc-education.fr vous propose de lire ce post autour du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Il y aura de nombreux autres articles sur le sujet « Syndicat de l’éducation nationale » dans quelques jours, on vous invite à visiter notre site internet aussi souvent que vous le pouvez.