Les syndicats français appellent à une démonstration de force à l’approche de la fin de la réforme des retraites de Macron

Les déchets se sont accumulés à Paris, les opérations de gaz naturel liquéfié ont été suspendues et les services ferroviaires annulés mercredi, les syndicats appelant à une démonstration de force alors que la réforme des retraites du président Emmanuel Macron est sur le point de s’achever au Parlement.

Une large alliance de syndicats a appelé à une huitième journée de manifestations dans les rues de France depuis la mi-janvier pour contester le projet de M. Macron de relever l’âge de la retraite de deux ans pour le porter à 64 ans.

Le projet de loi sur la réforme des retraites passe devant une commission parlementaire mixte où les parlementaires des chambres basse et haute chercheront mercredi un texte de compromis avant un vote final au Sénat et à l’Assemblée nationale jeudi.

Le camp de M. Macron a dû faire face à une ruée de dernière minute pour décrocher suffisamment de voix à l’Assemblée, où il ne dispose pas de sa propre majorité absolue et s’appuiera sur le parti conservateur Les Républicains, bien que ses rangs soient divisés sur la question.

« À l’Assemblée nationale, il n’y aura pas de vote facile, ni de panique, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran, à la station de radio Europe 1.

M. Macron et son gouvernement affirment que les changements apportés au système de retraite, l’un des plus généreux des pays industrialisés, sont nécessaires pour maintenir le budget des retraites dans les chiffres noirs. L’enjeu pour le président n’est pas seulement de gagner de l’argent, mais aussi d’asseoir sa réputation de réformateur.

Les responsables du parti au pouvoir ont reconnu que les chiffres étaient serrés.

S’ils sont trop serrés, le gouvernement pourrait recourir à une procédure connue sous le nom de 49:3, qui lui permettrait de faire passer le texte au parlement sans vote. Cela risquerait de provoquer la colère de la rue, mais éviterait un éventuel vote de défiance au parlement en cas d’échec du vote.

Le Premier ministre Elisabeth Borne a déclaré à l’assemblée mardi qu’elle souhaitait qu’un vote ait lieu, tandis que les syndicats ont campé sur leurs positions.

« Cette réforme est injuste, brutale et massivement rejetée par l’opinion publique », a déclaré Laurent Berger, responsable de la CFDT, syndicat réformateur, à BFM TV.

Plus de 6 000 tonnes de déchets se sont accumulées à Paris, les éboueurs ayant prolongé leur grève pour une deuxième semaine. Le secteur énergétique français a également été durement touché.

Les blocages de quatre terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) ont été prolongés, selon Elengy, filiale d’Engie, et des sources commerciales.

Plusieurs méthaniers à destination de la France ont changé de cap pour se diriger vers d’autres terminaux en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Espagne, depuis le début du mouvement de grève, et la fermeture des terminaux pour une semaine supplémentaire aurait un impact significatif sur la capacité de la France à exporter du gaz vers les pays voisins.

TotalEnergies a déclaré que les livraisons de ses raffineries de pétrole et de ses dépôts de carburant restaient bloquées. La raffinerie Esso de Fos n’a pas non plus été en mesure d’évacuer ses produits.

La chronique est produite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’envoyer un message aux coordonnées présentées sur notre site web afin d’apporter des détails sur ce contenu parlant du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Le site cftc-education.fr a pour finalité de créer plusieurs publications autour de la thématique Syndicat de l’éducation nationale publiées sur internet. cftc-education.fr vous propose de lire ce post autour du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Il y aura de nombreux autres articles sur le sujet « Syndicat de l’éducation nationale » dans quelques jours, on vous invite à visiter notre site internet aussi souvent que vous le pouvez.