La tension était palpable, lundi 28 novembre, lors de la mobilisation des agents municipaux devant l’hôtel de ville d’Angers (Maine-et-Loire). Après sommation de quitter les voies de tramway, la police a fait usage de gaz lacrymogène.
Ce mercredi 30 novembre, dans un communiqué de presse, les organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU et Solidaires) adressent une lettre ouverte au préfet.
« Cette situation est inacceptable »
Elles font part de leur « indignation quant au déroulement du rassemblement ».
Les syndicats regrettent qu’en réponse à leurs revendications salariales, le préfet ait, « pour seule réponse […] ordonné que la manifestation soit disloquée en demandant aux forces de l’ordre de la disperser avec sommations et gaz lacrymogène. Il s’agit d’une première pour une manifestation à caractère syndicale dans notre département ».
Les syndicats dénoncent également les contrôles d’identité réalisés. « Cette situation est inacceptable. Ces pratiques risquent d’amener à l’escalade plus qu’à l’apaisement. »
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