Les syndicats ont posé sur le perron de la rue de Grenelle, au ministère de l’Education nationale tous unis – une fois n’est pas coutume – contre la partie « pacte » des négociations salariales en cours pour les enseignants. C’était lundi 6 mars dans l’après-midi, après avoir quitté la réunion au bout d’une petite heure de négociations. Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, syndicat habituellement plutôt conciliant, « les propositions sur le pacte, c’est comme sur les retraites, ça induit une augmentation du travail, sans tenir compte du travail réel déjà réalisé et du vécu au travail ».