La CFDT de Laurent Berger comme la CGT de Philippe Martinez refusent de voir les élus d’extrême droite au sein des cortèges syndicaux pour des questions de « valeurs ». En retour, la cheffe des députés RN les accuse d’être « responsables de l’élection d’Emmanuel Macron ».
« Notre rôle, c’est de mener le combat à l’Assemblée nationale ». Invitée de BFMTV-RMC ce lundi, Marine Le Pen a justifié la non-présence du Rassemblement national (RN) aux manifestations contre la réforme des retraites, à laquelle la formation d’extrême droite est opposée.
Selon elle, « chacun doit courir dans son couloir », même si « toutes les mobilisations sont bonnes ». La cheffe des députés RN distingue plusieurs « combats », entre ceux à « l’Assemblée nationale », « dans la rue » et « auprès des médias pour expliquer la nocivité de cette réforme ».
« Mener la bataille à l’Assemblée nationale »
« Les syndicats vont dans la rue, c’est légitime […] mais nous […] notre rôle, c’est évidemment de mener la bataille à l’Assemblée nationale », a défendu la triple candidate à l’élection présidentielle.
Reste qu’au RN, tous n’ont pas repris ces éléments de langage. Certains ont-ils prévu de se rendre à la prochaine mobilisation intersyndicale le 31 janvier prochain? « Peut-être, moi je ne l’exclus pas », a répondu Sébastien Chenu, vice président du parti à la flamme sur France 2 vendredi dernier.
Problème néanmoins pour les élus du RN: ils ne sont pas les bienvenus dans ces manifestations. Pourquoi? Parce que ces derniers ont « des valeurs opposées aux nôtres », a justifié Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, indiquant cependant faire « la différence entre des électeurs et des dirigeants ». Son homologue de la CGT, Laurent Berger, est sur la même position.
« Hypocrisie »
Au micro de BFMTV-RMC, Marine Le Pen dénonce un « comportement hypocrite ».
« C’est de l’hypocrisie que venir pleurer sur quelque chose dont ils sont responsables, c’est-à-dire l’élection d’Emmanuel Macron et de mener la guerre à ceux qui s’opposent depuis toujours à la réforme des retraites », tance-t-elle.
Pour s’opposer au gouvernement au sein de l’hémicycle, la quinquagénaire annonce que son groupe « déposera une motion référendaire », afin qu’il « existe un référendum », avec la question: « Est-ce que vous êtes en accord avec la loi que propose le gouvernement ou est-ce que vous êtes en désaccord? »
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