Retraites complémentaires : un accord signé par tous les syndicats

Bon pour accord. Trois semaines après la fin des négociations qui se sont tenues début octobre, la CGT a annoncé sa décision de signer aux côtés des quatre autres syndicats de salariés le texte sur la revalorisation des retraites complémentaires Agirc-Arrco.

Endossé par le Medef, syndicat patronal majoritaire, l’accord prévoit notamment une revalorisation de 4,9 % des pensions complémentaires des ex-salariés du privé. Ce, dès le 1ᵉʳ novembre.

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Mais également, la suppression du « malus », cette décote temporaire de 10 % qui s’appliquait depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités pourtant partis en ayant réuni toutes les conditions légales. Une mesure qui prendra effet dès décembre pour les nouveaux retraités avant d’être généralisée à l’ensemble des retraités concernés en avril prochain.

Une décision attendue

« A l’issue d’une consultation de l’ensemble de ses fédérations et unions départementales, la direction confédérale de la CGT a décidé de signer l’accord Agirc-Arrco », a ainsi déclaré le syndicat dans un communiqué publié mercredi 25 octobre.

Ce dénouement n’a rien de surprenant, la CFDT, FO et la CFTC – qui représentent une majorité des salariés du secteur privé – ayant rapidement annoncé qu’ils le signeraient. La CFE-CGC, qui représente les cadres, avait également annoncé sa volonté de l’avaliser.

Un accord signé « avec des réserves importantes »

Mais, dans un entretien paru dans Les Echos mercredi 25 octobre, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, prévient : « La CGT signe l’accord pour empêcher le gouvernement de voler l’argent des salariés et des retraités en ponctionnant l’Agirc-Arrco. » Une référence directe au projet mort-né du gouvernement de puiser dans les caisses du fonds de retraite complémentaire du secteur privé, dont le trésor de guerre atteint les 68 milliards d’euros.

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En outre, tout en se félicitant d’avoir permis une revalorisation de 4,9 % des pensions complémentaires, la successeure de Philippe Martinez assure avoir signé « avec des réserves importantes liées à la baisse du rendement qui va se poursuivre ».

Un phénomène régulièrement décrié par le syndicat, qui affirme que, « en 1993, 100 euros de cotisation ouvraient droit à plus de 11 euros de pension [et que] c’est 7,43 euros aujourd’hui ». Ce qui équivaut à une baisse d’environ 32 % sur trente ans.

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