Avec l’appel de la CFDT-Cheminots à une grève reconductible à partir du 7 mars contre la réforme des retraites, tous les syndicats représentatifs de la SNCF sont désormais sur la même longueur d’onde.
Il ne restait plus que lui. La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat majeur de la SNCF, a lancé lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars, rejoignant ainsi la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail.
Les quatre syndicats représentatifs du groupe public se sont ainsi mis d’accord pour durcir le mouvement.
Les clients de la SNCF risquent donc de se retrouver dans les mêmes difficultés que ceux de la RATP, l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la régie des transports parisiens ayant elles aussi appelé à un mouvement reconductible depuis le 11 février.
Cette décision pourrait être le début d’une radicalisation générale du mouvement. Jeudi, la CGT-Cheminots doit d’ailleurs se réunir avec les autres fédérations professionnelles de la CGT actives dans le mouvement (chimie, énergie, ports et docks), pour préparer la journée «France à l’arrêt» du 7 mars, mais aussi des jours suivants.
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