Pas question de perdre une minute. Selon les informations de France Inter, les syndicats, unanimement opposés à la réforme des retraites portée par le gouvernement, ont prévu de se réunir dès ce mardi 10 janvier au matin en intersyndicale. « Les leaders trancheront au plus tard dans l’après-midi » sur une première date de mobilisation, nous confie un participant. L’objectif est de ne pas attendre la présentation du projet de réforme par Elisabeth Borne aux Français, prévue en fin d’après-midi, et qui devrait acter le report de l’âge légal de la retraite à 64 ans. La première mobilisation pourrait avoir lieu d’ici dix ou quinze jours.
Une première mobilisation le 19 ou le 24 janvier
À circonstances exceptionnelles, stratégie innovante. Les huit organisations syndicales – la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, Solidaires et FSU, qui n’avaient pas communiqué à l’unisson depuis 12 ans et la réforme Woerth – comptent annoncer une première date de mobilisation juste après le discours d’Elisabeth Borne, prévu vers 17h30 mardi 10 janvier. Tous s’opposent au report de l’âge légal de la retraite. L’intersyndicale, accompagnée de cinq organisations de jeunesse, tiendra une conférence de presse aux alentours de 19h à la Bourse du Travail, a confirmé Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT sur France Inter.
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Les discussions iront donc bon train dès ce mardi matin. Deux options principales sont sur la table, selon nos informations : le 24 janvier, qui recueille les faveurs de la CFDT et le 19 janvier, vu d’un meilleur œil par la CGT. Il va falloir trancher entre deux stratégies : celle de coller au plus près à la présentation de la réforme en Conseil des ministres, prévue le 23 janvier, ou celle d’aller encore plus vite. Plusieurs syndicats préfèrent la seconde option, pour mobiliser avant les politiques. La France insoumise a en effet déjà prévu une marche pour les retraites le 21 janvier, dans moins de deux semaines.
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« Frapper fort, tout en s’inscrivant dans la durée »
« L’objectif, c’est d’avoir un moment où l’on puisse frapper très fort, tout en s’inscrivant dans la durée« , confie un membre de l’intersyndicale. Une mobilisation dans un contexte « pas simple« , « de pouvoir d’achat dégradé, d’inflation et de question des salaires qui n’a pas du tout avancé« . Plusieurs stratégies sont donc à l’étude. La reconduction de la grève, si celle-ci prend, mais aussi des actions plus spontanées, éventuellement les week-ends, pour permettre à tous les Français de s’y joindre. Plusieurs responsables évoquent l’organisation de deux voire trois grandes journées de mobilisation avant les vacances de février, puis l’installation dans un mouvement « plus dur » début mars. « La partie n’est pas jouée, on est bien déterminé à la jouer jusqu’au bout« , conclut un participant.
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