Les syndicats d’enseignants vont manifester à Nevers pour expliquer leur opposition au « choc des savoirs »

Une intersyndicale composée de la FSU, CGT, CFDT et UNSA, avec les parents d’élèves de la FCPE, organisera un rassemblement samedi 25 mai, place Carnot à Nevers, à l’heure du marché, pour « alerter sur la dérive » des réformes en cours au primaire et au collège.

La réforme dite “choc des savoirs” voulue par Gabriel Attal à partir de la rentrée de septembre 2024, dans le primaire et au collège, passe mal auprès des syndicats d’enseignants.

Groupes de niveau, redoublement choisi par les profs… Ce qu’il faut retenir des annonces de Gabriel Attal

Une intersyndicale composée de la FSU, CGT, CFDT et UNSA, rejoints par les parents d’élèves de la FCPE, organisera un rassemblement samedi 25 mai, place Carnot à Nevers. à proximité du marché, de 8 h 30 à 12 h, l’idée sera de proposer « un temps d’information convivial, pour alerter sur cette dérive » annonce Catherine Lopes Pires, cosecrétaire départementale de la FSU. Expliquer par exemple que « des groupes de niveau dès la sixième, ce n’est pas une solution ».
Danièle Alleaume (CFDT) dénonce « un triage des élèves dès la sixième ».

« On reproduit l’erreur de la réforme du lycée, où les lycéens n’arrêtent pas de changer de groupes et sont perdus, alors que les ados ont besoin d’un groupe stable » explique Catherine Perret (CGT). « Les études montrent que c’est l’hétérogénéité qui fait progresser tout le monde » ajoute Florent Moulinet (Unsa).
Les syndicalistes déplorent également la mise en place de manuels “labellisés” au primaire, « comme en Hongrie. On perd notre liberté pédagogique. On va devenir des exécutants réduits à former des exécutants. »

« Un tri précoce »

Autre grief, concernant un brevet des collèges qui conditionnerait l’entrée en seconde, proposant aux recalés d’aller vers l’apprentissage ou une “prépa seconde” dont l’organisation apparaît floue. Catherine Lopes Pires y voit « une réorientation des moins scolaires vers le marché du travail, un tri précoce ».

« C’est une réforme qui veut détruire la possibilité pour tous les élèves de réussir » estime Catherine Perret. 

C’est une vision de l’école réactionnaire. Ces réformes atteignent nos missions, et il ne faut pas s’étonner que des collègues démissionnent.

Pour en savoir plus, rendez-vous samedi 25 mai à Nevers.
Alain Gavriloff

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