Le réparateur de smartphones CEAT est placé en liquidation judiciaire

L’audience avait été plusieurs fois repoussée . Mais celle qui s’est tenue lundi 24 juillet n’a pas réservé d’heureuse surprise. Le tribunal de commerce de Dijon a prononcé la liquidation judiciaire avec effet immédiat de CEAT (Centre Electronique de l’Audiovisuel et des Transmissions), une entreprise créée à la fin des années 70, qui était devenue l’un des grands acteurs français de la réparation de smartphones. La société de Longvic, qui emploie 230 salariés, était sous redressement judiciaire depuis le 12 janvier dernier. Et l’administratrice judiciaire avait lancé un appel d’offres dans la foulée.

L’intersyndicale CGT, Unsa, CFDT et CFTC de CEAT a longtemps pensé qu’une solution de continuation pourrait être trouvée avec Samsung , le principal client de la société familiale, dirigée par François Vigneron, qui travaillait aussi pour Xiaomi, Fnac/Darty, Boulanger, Decathlon, Orange, Bouygues ou Recommerce. « Au début de la procédure, deux offres de reprise avaient été formulées, l’une par Aubeco, l’autre par Covercom, une ancienne filiale de CEAT », explique Abdel Aziz Sakkali, délégué syndical CFDT chez CEAT. « Elles n’ont pas été retenues. Puis un plan de continuation a été présenté par les actionnaires actuels. Il a été audité par Deloitte pour CEAT et par PwC pour Samsung, qui a finalement reculé au vu de l’état de nos finances, notamment de notre BFR (besoin en fonds de roulement, NDLR) ».