Fonction publique : quatre syndicats espèrent enterrer le projet de réforme et boycottent l’invitation du gouvernement

« Nos fédérations ont décidé de ne pas s’y rendre et de tout mettre en œuvre pour que ce projet soit définitivement enterré », poursuivent-ils avant d’annoncer une conférence de presse mardi à 10h00, au moment précis de la réunion de préparation de la réforme.

Il y a quelques jours, Stanislas Guérini annonçait que le gouvernement envisage la suppression des catégories des fonctionnaires, la facilitation des licenciements et l’élargissement des rémunérations au mérite… Des déclarations qui ont bousculé les syndicats.

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« Toujours pas d’accord »

« Ce sera l’occasion pour nos fédérations d’expliquer les conséquences désastreuses du projet de loi Guerini pour la rémunération des fonctionnaires », expliquent les quatre syndicats.

La CFDT (3e syndicat) et l’Unsa (4e) ont pour leur part confirmé leur intention de siéger à la réunion de mardi. « Notre mandat, c’est d’aller à la réunion, dire qu’on n’est toujours pas d’accord » avec les orientations défendues par le gouvernement, a affirmé la secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques Mylène Jacquot.

« L’Unsa Fonction publique participera à cette réunion pour réaffirmer nos positions sur la loi […] et nos exigences prioritaires, comme le pouvoir d’achat et les évolutions nécessaires de la rémunération des agents. C’est toujours notre priorité », a expliqué le secrétaire général de l’Unsa-FP Luc Farré.

La CFE-CGC (7e) n’était pas immédiatement disponible pour confirmer ou infirmer sa présence à la réunion de mardi, tandis que la FA-FP (8e) n’a pas pris de décision « pour l’instant ».

“Je préfère qu’on s’engueule un peu au début”

Stanislas Guerini avait assumé mardi sa stratégie de communication autour du projet de loi. «Le respect pour les organisations syndicales, c’est de ne pas avoir de projet caché, c’est de mettre les sujets sur la table. Je préfère qu’on s’engueule un peu au début, qu’on se dise les choses, puis qu’on avance», a-t-il fait valoir sur Public Sénat.

Les tensions autour du projet de loi s’ajoutent à celles entourant la rémunération des 5,7 millions d’agents publics. Les syndicats refusent tous la perspective d’une «année blanche» sans nouvelle mesure salariale générale en 2024, après deux augmentations générales de 3,5% puis 1,5% en 2022 et 2023.

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