Deux syndicats de Pôle emploi déclenchent un droit d’alerte pour « danger grave et imminent » sur les agents

« La direction de Pôle emploi n’a pas pris la mesure du danger qui pèse en permanence sur les agents, notamment depuis le meurtre, en janvier 2021, d’une salariée à Valence », écrivent dans un communiqué le SNU Pôle emploi et FO, respectivement deuxième et troisième syndicats de l’opérateur public.

Parmi « les causes du danger » identifiées pour les agents en contact avec les usagers, ils listent l’« absence d’évaluation des impacts de la réforme de l’assurance chômage sur les demandeurs d’emploi », la « mise à distance des usagers », la « conception et organisation des accueils » ou encore la « charge excessive des agents ».

La CFDT, premier syndicat de l’opérateur public, n’a pas été associée à ce droit droit d’alerte qu’elle juge « préventif », a indiqué sa représentante Catherine Laumont, ajoutant ne pas « nier la montée des tensions dans les accueils et le risque de tensions à venir au regard de la baisse de la durée d’indemnisation » du chômage.

De son côté, la direction de Pôle emploi souligne auprès de l’AFP qu’après le drame de Valence (Drôme), elle a « incité l’ensemble des agents à faire des déclarations de signalements pour chaque incident (incivilité, agression verbales, etc…) et reste très attentive à leurs évolutions ».

« Cependant, nous ne relevons pas d’augmentation soudaine et de spécificité Pôle emploi mais un contexte sociétal avec de plus en plus d’incivilités et d’agressions, en particulier dans les services publics », poursuit Pôle emploi.

L’opérateur ajoute prendre acte du droit d’alerte, prévu par l’article L.2312-60 du code du travail, assurant qu’il va, « dans le respect des procédures légales, réaliser une enquête » avec les personnes qui ont déclenché l’alerte « même si nous ne partageons pas la vision de ces organisations syndicales ».

Il souligne que « la sécurité des agents et des usagers est une priorité » et assure mettre en place des mesures « dans le cadre d’une stratégie globale ».

Pôle emploi cite notamment « la protection des sites avec le renforcement des équipements de sureté, la généralisation de la vidéo protection dans les agences et le développement d’outils d’alerte », pour que les agents signalent des « situations urgentes », ou la « formation des collaborateurs à la désescalade et à la gestion des tensions ».

La chronique est produite du mieux possible. Vous avez l’opportunité d’envoyer un message aux coordonnées présentées sur notre site web afin d’apporter des détails sur ce contenu parlant du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Le site cftc-education.fr a pour finalité de créer plusieurs publications autour de la thématique Syndicat de l’éducation nationale publiées sur internet. cftc-education.fr vous propose de lire ce post autour du thème « Syndicat de l’éducation nationale ». Il y aura de nombreux autres articles sur le sujet « Syndicat de l’éducation nationale » dans quelques jours, on vous invite à visiter notre site internet aussi souvent que vous le pouvez.