Au micro de France Inter ce matin, le secrétaire général de la CFDT est revenu sur sa décision de quitter la tête de la CFDT le 21 juin prochain.
Quatre jours après la promulgation de la réforme des retraites, son annonce a fait couler beaucoup d’encre. Dans une interview publiée hier par le quotidien Le Monde, Laurent Berger a annoncé qu’il quitterait la tête de la CFDT le 21 juin prochain.
Une décision qui, dans le contexte social actuel, a été perçu par beaucoup comme un aveu d’échec et un acte de renoncement de la part du leader syndical. Le secrétaire général de la CFDT s’en est expliqué au micro de France Inter ce matin.
« Le mouvement contre la réforme des retraites se poursuit et n’est pas sur la tête et les épaules d’une seule personne », a rappelé Laurent Berger, pointant du doigt un « problème d’hyper-personnalisation » en France.
Laurent Berger a rappelé qu’il aurait dû céder sa place dès 2022 mais qu’il était resté à la tête de l’organisation en raison d’un « risque politique ». Concernant la récente annonce de son départ, celle-ci devait survenir dès le 15 mars dernier mais le contexte de forte mobilisation contre la réforme des retraites n’était alors pas propice. « Jusqu’au 21 juin, j’aurai la même implication sur tous les sujets », a-t-il assuré.
Pas d’affaiblissement de l’intersyndicale
Malgré un timing qui interpelle, le leader syndical a évoqué une « décision interne à la CFDT » prise dans l’intérêt collectif. « . Lorsqu’on a fait à peu près 10 ans dans un syndicat, il faut savoir passer la main, a-t-il insisté. Je quitte naturellement mes responsabilités dans une organisation collective […] Je ne pars pas parce que je suis fâché mais parce que ce sont les échéances d’une organisation collective. »
Alors qu’il était devenu une figure forte du syndicalisme dans l’Hexagone en faisant de la CFDT la première organisation française en nombre d’adhérents, Laurent Berger juge que son retrait « n’affaiblit pas l’intersyndicale ». « Il y a de la relève et j’estime que la CFDT est lancée et que les copains qui arriveront derrière feront leur boulot », s’est-il réjoui.
« La CFDT, c’est plus que 600.000 adhérents, plus que tous les partis politiques de ce pays. On a fait le boulot et le syndicalisme a exprimé sa centralité. Quand je suis arrivé en 2012, ce n’était pas gagné. »
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