Bac 2023 : la grève de la surveillance divise enseignants et syndicats

Un pique-nique militant devant le lycée Marcelin-Berthelot à Pantin (Seine-Saint-Denis), un rassemblement aux abords du lycée Montesquieu à Bordeaux, une mobilisation « ni bac Blanquer, ni retraite de misère » face au lycée Honoré-de-Balzac de Mitry-Mory (Seine-et-Marne)… Si les épreuves de spécialité du baccalauréat, qui commencent lundi 20 mars et comptent pour près d’un tiers de la note finale, devraient majoritairement se dérouler sans encombre, des enseignants mobilisés contre la réforme des retraites prévoyaient d’organiser des actions pendant cette période.

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L’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement pour faire adopter la réforme sans vote, jeudi 16 mars, a relancé la mobilisation. S’y ajoute dans l’éducation un rejet du nouveau bac et de son calendrier. Le SNES-FSU, FO, la CGT et SUD ont ainsi appelé vendredi à une « grève des surveillances là où c’est possible ». L’UNSA et la CFDT, bien qu’engagées dans ce mouvement social, rejettent en revanche cette action.

« Décision difficile »

Le secrétaire général de la CFDT lui-même a appelé les enseignants à « ne pas gêner le bac ». « Pour un jeune en terminale, le mois de mars est un stress total : vous passez le bac et vous devez gérer Parcoursup. Cette période est déjà très dure pour eux. Si, en plus, ils ont au-dessus de leur tête une épée de Damoclès, on n’aide personne », a affirmé Laurent Berger dans un entretien à Libération, dimanche.

Les syndicats ne sont pas les seuls à se diviser sur la conduite à tenir. Les enseignants, même les plus mobilisés, sont partagés entre le besoin d’exprimer leur mécontentement et le désir de ne pas pénaliser leurs élèves. « C’est une décision très difficile à prendre, mais la colère est forte », concède Sophie Vénétitay, responsable du SNES-FSU.

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Le ministère de l’éducation affiche pour sa part une position de fermeté. Des surveillants supplémentaires ont été convoqués et la rue de Grenelle n’excluait pas, dimanche, de recourir aux préfets en cas de difficultés pour accéder aux centres d’examen. La phase de correction fera également l’objet d’une vigilance particulière.

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